La Daguenière, un site angevin sur les bords de la Loire
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Le travail de la mine est physiquement très dur et dangereux. Dans les années 50, le marteau se porte encore à l'épaule pour extraire les blocs d'ardoise.

Actuellement, le nombre de puits en activité est réduit à 2. On aperçoit toujours les anciens puits comme la Grandmaison. Ils se couvrent de végétation et rouillent parmi les restes de terrils.Les locaux ont été loués à d'autres entreprises ou à des artisans. Les ardoisières sont gérées par Imetal qui tente de faire valoir la qualité de l'ardoise de Trélazé à l'extérieur. Les licenciements se poursuivent cependant. En 1997, les pertes s'élevaient à 35 millions de francs, et plus de 150 licenciements ont été annoncés. Les techniques ont changé. Le marteau piqueur a laissé la place aux explosifs, des engins à chenille remplacent les anciens outils ou même le cheval.

Les mineurs travaillent à une profondeur de 300 à 450 mètres pour remonter des blocs de plusieurs tonnes et parfois même jusqu'à 700 mètres.Les blocs extraits sont placés par des engins sur des "crapauds" pour être menés jusqu'aux ascenseurs. Sous terre, le visiteur peut apprécier l'impression de "bien-être" dégagée par la profondeur. C'est paradoxal mais la terre est agréable, silencieuse, d'une température constante et offrant comme un micro climat ! Ceci ne peut être qu'une impression de visiteur car le mineur quant à lui, descend tous les jours au fond et subit tous les inconvénients en risquant parfois sa vie.
La mécanisation n'a pas supprimé les nuisances. Une odeur de gasoil se mèle à présent aux poussières d'ardoise, le vacarme des engins est assourdissant. La poussière qui s'échappe des tailles. Cette poussière est dangereuse pour les poumons même si elle est moins nocive que la poussière dans les mines de charbon.